Stimuler la croissance de la prairie au cours d’une année capricieuse
Ces dernières années, les conditions climatiques ont été difficiles pour de nombreux producteurs laitiers, non seulement à l’étable pendant les canicules, mais aussi en prairie. À présent que le mois de septembre est de retour, nous pouvons déjà dire que 2020 est une année de grands extrêmes. Quel impact cela a-t-il sur le rendement fourrager et comment gérez-vous vos pâturages dans ces conditions difficiles en tant que producteur laitier ?
Stimuler la croissance de la prairie au cours d’une année capricieuse
Au début, le printemps a été humide. Jusqu’en mars, il a continué à pleuvoir abondamment. En soit, c’était une bonne nouvelle. En effet, on redoutait à l’époque une forte pénurie d’eau. Mais le revirement a été radical. À partir de la mi-mars, le printemps est devenu sec pendant une période relativement longue, avec un ensoleillement important et des nuits régulièrement froides. L’été a également connu des extrêmes. Un beau temps propice à la croissance en juin et juillet, ce qui a permis de réaliser différentes coupes. Mais par la suite, à partir de la fin juillet, une période de sécheresse extrême et une vague de chaleur prolongée se sont installées. De nombreuses parcelles de prairie en ont souffert.
Une bonne structure du sol avec beaucoup de matière organique
Chaleur et sécheresse. Il n’y a pas grand-chose à faire pour lutter contre ces conditions. Par contre, vous pouvez influencer la structure du sol. Dans les prairies permanentes, la teneur en matière organique est élevée. Si vous retournez la terre pour réensemencer une nouvelle prairie, vous cassez cette couche. De ce fait, les prairies nouvellement semées sont souvent plus sensibles aux conditions plus sèches. Il est donc important de bien raisonner les nouveaux semis sur des parcelles de prairies permanentes performantes.
Les adventices dans les prairies constituent une menace majeure
Si la proportion de bonnes graminées devient trop faible, vous n’avez pas d’autre choix que de semer pour combler les trous ou de renouveler la prairie. La limite est d’environ 60 à 70 % de bonnes graminées. En luttant à temps contre les adventices dicotylées, il est possible de maintenir, voire d’augmenter, la proportion de bonnes graminées, ce qui présente plusieurs avantages. En effet, on réalise des économies sur les coûts de (ré)ensemencement. Quant au vieux tapis herbeux, riche en matières organiques, il reste intact. Il peut apparaître évident que la lutte contre les adventices porte presque toujours ses fruits. À cette fin, nous recommandons d’utiliser Cirran® comme base de votre mélange + un produit partenaire.
Vous voulez quand même renouveler votre prairie ?
Votre prairie est envahie par des adventices dicotylédones ? Ou s’agit-il plutôt de chiendent, par exemple ? Dans ce cas, le renouvellement des prairies est souvent la meilleure option. Il est important de prendre un bon départ. Prenez donc Clinic® UP, un traitement très efficace aussi bien contre les mono et les dicotylédones. Demandez toujours conseil à votre conseilliez en produits phytosanitaires.