État des prairies au printemps
L’état de votre prairie au printemps dépend largement de l’état du sol. Une bonne structure empêche les inondations. En même temps, une culture bien enracinée garantit une bonne structure. Les prairies permanentes résistent donc souvent mieux à un hiver humide que les parcelles plus jeunes.

Un état des lieux en février
Si vous êtes producteur laitier, vous avez tout intérêt à surveiller régulièrement vos prairies. Vous apprendrez à mieux connaître votre prairie et vous pourrez constater les effets des mesures que vous avez prises. Le début du printemps est le moment tout indiqué pour arpenter vos parcelles à pied : les zones dégarnies et humides sont bien visibles. Votre promenade vous donnera une bonne idée de la prolifération des adventices, qui vont vite envahir les zones dégarnies.

Lutte contre les adventices : commencez tôt
Le désherbage au printemps présente de nombreux avantages. Mais avant de commencer, il est essentiel d’examiner les conditions. Petit tour d’horizon des points à prendre en compte…

  • Y a-t-il beaucoup de adventices ? Traquez également les petites adventices qui viennent de germer.
  • Quel est le niveau d’humidité de la parcelle ? Les prairies humides sont plus sujettes aux dommages structurels lors de la pulvérisation.
  • Quelle est la météo actuelle et annoncée ? Ne désherbez pas avant la pousse de l’herbe et des adventices. Attendez si on annonce une période très froide, aride et sèche.

Un désherbage précoce nuit aux adventices ; les herbes ont donc la possibilité de mieux se développer pour former un gazon dense. Résultat : un rendement plus élevé en fourrage, une valeur nutritive supérieure et une meilleure appétence pour le bétail. Les recherches et les essais démontrent constamment la rentabilité d’un désherbage des prairies.

L’avis d’un entrepreneur ou d’un conseiller en produits phytopharmaceutiques
Vous avez des doutes sur le désherbage ? Votre entrepreneur vous donnera de bons conseils. Il procédera au désherbage dès que les circonstances seront favorables à la pulvérisation. Vous pulvérisez vous-même ? Demandez l’avis de votre conseiller. Arpentez votre ferme ensemble pour entamer la discussion et prendre une décision dont vous profiterez toute l’année.