Cultiver avec moins de résidus
Le secteur de l’agriculture et de l’horticulture est confronté à des défis de taille. Le nombre de produits chimiques disponibles pour combattre les maladies, les ravageurs et les adventices diminue. Il y a de moins en moins de nouveaux produits autorisés et les autorisations existantes sont retirées. D’où l’importance d’anticiper, ce qui se fait déjà à grande échelle avec des produits respectant les organismes utiles et génèrent moins, voire pas de résidus.
Culture classique ou biologique
L’agriculture traditionnelle et l’agriculture biologique appartiennent à deux univers différents. Du moins, en apparence, car elles ont aussi des points communs. Les deux groupes de cultivateurs visent un produit final sain et de bonne qualité. Il y a de fortes chances qu’ils convergent dans les années à venir. On attache, en effet, de plus en plus d’importance aux plantes « résistantes » et à la lutte naturelle (biologique) contre les maladies et les ravageurs dans le cadre des cultures traditionnelles. Une chose est sûre : nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et nous sommes ouverts aux nouvelles techniques et méthodes.
Les cultures sous-verres montrent l’exemple
De nombreuses formes de culture sous serres utilisent déjà des produits et des méthodes sans résidus. Pensez à la lutte contre les thrips et les aleurodes à l’aide de réduves et d’acariens prédateurs. Les produits biologiques comme Dipel DF et NeemAzal-T/S contre les insectes broyeurs et suceurs tels que les chenilles et les pucerons sont, en outre, déjà largement utilisés. Les cultivateurs bénéficient de l’aide des spécialistes d’entreprises de produits phytosanitaires établies localement.
Les produits biologiques dans les cultures arables et en plein air
Les grandes cultures et l’horticulture en plein air s’efforceront aussi d’utiliser moins de pesticides en misant sur des cultures plus résistantes dans les années à venir. De nombreuses initiatives sont déjà mises en place, notamment le recours aux biostimulants. L’utilisation de produits efficaces sans résidus s’inscrit également dans cette optique. Il est, par exemple, tout à fait possible d’utiliser NeemAzal-T/S pour lutter contre le doryphore de la pomme de terre. Il existe aussi des produits biologiques pour la lutte contre les chenilles, les aleurodes, les thrips et les pucerons. C’est précisément la raison pour laquelle il importe que l’agriculture et l’horticulture se familiarisent davantage avec ces produits.
NuBio de Nufarm
Les produits biologiques commercialisés par Nufarm sont regroupés sous la marque NuBio. Le nombre de produits proposés devrait encore augmenter dans les années à venir. Grâce aux nouveaux produits et aux nouvelles autorisations, il sera plus facile de cultiver en générant moins de résidus. Pour en savoir plus sur la gamme actuelle, consultez le site www.nufarm.com/be/nubio.