La pluie : un bon carburant pour la nouvelle croissance
Après un mois de juin tropical et marqué par de faibles précipitations, notre pays a connu un été 2023 complètement différent. De nombreuses régions ont été arrosées en juillet et au début du mois d’août : des dizaines de millimètres sont tombés sur un sol en manque d’eau. Les producteurs laitiers ont béni cette pluie : une humidité suffisante reste, en effet, indispensable pour que l’herbe pousse bien.

Davantage d’herbe issue de l’exploitation
Il faudra attendre novembre pour pouvoir dresser un bilan définitif, mais il semble que de nombreux producteurs laitiers sont parvenus à récolter beaucoup de fourrage de bonne qualité, cette année. C’est important. Le coût de production du lait et de la viande augmente indéniablement. Une hausse principalement due à l’augmentation structurelle des prix de l’énergie, des engrais artificiels et, surtout, des matières premières pour les aliments concentrés. Un bon moyen de réduire le prix de revient de la production laitière consiste à utiliser un maximum d’aliments issus de l’exploitation propre pour nourrir le bétail.

Prendre soin des prairies
Des prairies de bonne qualité résistent mieux aux conditions météorologiques extrêmes. Un bon enracinement, en profondeur, est essentiel à cet égard. Un été suffisamment pluvieux y contribue. La proportion de bonnes graminées a au moins autant d’importance. Les adventices telles que la capselle, le pissenlit, la renoncule, mais aussi le chardon et le rumex apprécient presque toutes les conditions météorologiques. Les étés extrêmement secs que nous avons connus ces dernières années ont donc favorisé la perpétuité et la propagation de ces adventices. Ce résultat est encore clairement visible en de nombreux endroits. 

Investir dans l’année suivante
Il est de plus en plus fréquent de voir les conditions météorologiques favorables à la croissance se prolonger jusqu’à l’automne. En 2022, on a même fauché jusqu’à la mi-novembre. Les herbes poussent donc souvent plus longtemps. Les producteurs laitiers peuvent, eux aussi, profiter de ces conditions poussantes dans le cadre de la lutte contre les adventices. Ils peuvent encore procéder à un désherbage en octobre, voire en novembre. L’expérience démontre qu’un désherbage automnal peut s’avérer très efficace s’il est effectué dans de bonnes conditions. La lutte contre le rumex est particulièrement efficace, car le flux de sève est plus descendant, ce qui permet au produit de pénétrer plus profondément dans le système racinaire.

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