Le secteur agricole a connu une année 2023 difficile à bien des égards : forte fluctuation des coûts et des prix des produits, et, surtout, fortes précipitations. Rétrospective…
Retour sur une année agricole exceptionnelle
Si le mois de décembre est placé sous le signe de la convivialité, c’est aussi le moment où l’on fait le bilan de l’année écoulée. Une chose est sûre : 2023 a connu son lot de défis. L’année fut rythmée par d’importantes fluctuations dans différents domaines.
Prix élevés de l’énergie et forte inflation
Après la flambée des prix de l’énergie et des matières premières en 2022, le calme est quelque peu revenu sur plusieurs marchés. Les prix du gaz sont retombés à des niveaux un peu plus acceptables cette année. Une bonne nouvelle pour l’horticulture sous serre, notamment ! En cette fin 2023, les prix sont malgré tout encore beaucoup plus élevés qu’avant le début de la guerre en Ukraine.
Les prix des engrais ont également baissé en 2023, après avoir connu de fortes hausses. Même constat pour les carburants. L’incertitude continue pourtant de régner sur le marché. Il s’est avéré à maintes reprises que le moindre dérèglement dans l’approvisionnement en énergie pouvait avoir un impact considérable sur les prix.
Des prix plus élevés ?
Alors que dans de nombreux secteurs, une hausse des coûts se répercute directement sur le client ou l’utilisateur, les choses ne sont pas si simples en agriculture. Le prix d’un produit dépend de l’offre et de la demande. Prenez le prix du lait : il a fortement baissé en 2023, après avoir atteint un record. Combiné à l’augmentation des coûts des aliments concentrés, de l’énergie et des engrais, ce phénomène pèse sur le résultat d’exploitation. De même, la hausse des prix qu’ont connue les produits agricoles en 2022 ne semble pas se poursuivre en 2023.
Il suffit de regarder les prix des céréales : sujets à d’importantes fluctuations depuis quelques années, ils seront pourtant nettement moins élevés fin 2023 qu’en 2022.
2023 : une année humide, mais propice à la croissance
Marqué par un temps froid et humide, le printemps a eu du mal à démarrer. De nombreuses cultures ont donc été semées ou plantées tardivement. Les conditions ont brusquement changées à la mi-mai. La météo froide et humide a fait place à un temps chaud et sec, surtout en juin, avec un nouvel impact sur la croissance. En particulier dans les zones où l’irrigation est difficile, voire impossible. Il a fallu attendre juillet pour connaître un nouveau revirement de situation, avec un temps un peu moins chaud, mais surtout beaucoup plus humide. Les précipitations incessantes de juillet et août ont accentué la pression des maladies causées par les champignons. Le phytophthora a particulièrement fait pression sur les cultures de pommes de terre. Et le temps est resté humide. Il a continué de pleuvoir abondamment en septembre, octobre et novembre, avec d’énormes dommages par endroits. Des records de précipitations ont été battus et les récoltes ont pris du retard en de nombreux endroits.
Réaction face aux changements
Il y a plusieurs manières de faire face aux changements. On peut, par exemple, être attentif aux périodes propices à l’achat ou à la vente de produits. Il est également essentiel de réagir le mieux possible au changement rapide des conditions météorologiques. Faire les bons choix dans ce domaine peut tout changer. Cette année a également montré qu’une utilisation adéquate des produits phytosanitaires pouvait faire la différence. C’est précisément là que Nufarm souhaite apporter son aide. En proposant des produits susceptibles de changer la donne. Nufarm continuera de soutenir l’agriculture en 2023, mais aussi en 2024.
Pour une utilisation sûre des produits phytosanitaires, lisez l’étiquette et les informations sur le produit avant toute utilisation.