Webinaire "Les prairies: la base d’un meilleur rendement"

Vous aimeriez augmenter la quantité de fourrage et donc améliorer votre autonomie fourragère ? Vous souhaitez savoir ce que le désherbage des prairies peut vous apporter ? Paul van der Kooij et Herbrecht Muys vous expliquent comment faire dans le webinaire « Les prairies : la base d’un meilleur rendement ». Lisez aussi l’article et les conseils ci-dessous.

 


Les prairies: la base d’un meilleur rendement

Dans le secteur de l’élevage laitier, l’alimentation représente de loin le principal poste de dépenses. Les coûts des aliments concentrés pèsent particulièrement sur le prix de revient. Un bon moyen de réduire ces coûts consiste à augmenter la production de fourrage au sein de l’exploitation. Les prairies constituent donc la base d’un meilleur rendement pour le producteur laitier. Cet article explique comment l’éleveur de vaches laitières peut améliorer et accroître sa production de fourrage en s’appuyant sur le désherbage. Il s’intéresse également à l’impact de ce désherbage sur le portefeuille des producteurs laitiers.

 

Que rapporte une augmentation de la quantité de fourrage au portefeuille du producteur laitier ?

Pour l’éleveur de vaches laitières, les coûts de l’alimentation peuvent être classés en deux grandes catégories : les coûts de production du fourrage et les coûts des aliments concentrés. Les comptables effectuent régulièrement des calculs sur ces coûts. En 2020, un cabinet comptable a calculé que le coût moyen du fourrage provenant de l’exploitation s’élevait à 4,79 € pour la production de 100 kg de lait. Le recours aux aliments concentrés portait ce montant à 10,45 € pour les mêmes 100 kg de lait. La différence est énorme ! Les aliments concentrés sont bien sûr essentiels pour garantir un bon équilibre, afin que le fourrage soit utilisé et complété au mieux. C’est la clé d’une production optimale. Et d’un bétail en pleine santé. Mais n’oubliez pas qu’une vache nourrie avec du fourrage de qualité a besoin de moins d’aliments concentrés, ce qui se traduit par des économies directes.

 

 


Les adventices réduisent le rendement et la valeur nutritive

Les adventices empêchent les herbes de pousser ; c’est aussi simple que cela. Mais pourquoi les adventices sont-elles si dommageables au producteur laitier ? C’est principalement une question de rendement et de valeur nutritive.

 

Rendement fourrager plus élevé

Les champs où prolifèrent les adventices affichent un rendement inférieur. La multiplication des adventices dans un champ fait immédiatement baisser le rendement en fourrage par hectare. Une diminution qui peut vite chiffrer, comme le révèlent les études consacrées au sujet. Une prairie de qualité moyenne, où il y a davantage d’adventices, produit une quantité de fourrage inférieur par hectare. Le tableau ci-dessous compare une prairie de qualité moyenne à un champ rentable. La différence de rendement peut facilement atteindre 2 tonnes de fourrage par hectare. Le rendement supplémentaire peut représenter 460 euros par hectare.

 

Un fourrage de meilleure qualité

Le rendement fourrager n’est pas le seul facteur important. La valeur nutritive compte aussi. Le ray-grass de qualité présente une meilleure saveur et une valeur nutritive plus élevée que les graminées peu rentables et les adventices dicotylédones comme le pissenlit et la capselle. Le tableau ci-dessous présente ces différences en termes d’UFL, de FDI, de taux de fibres et de matière sèche. En résumé : vous avez toutes les raisons d’investir dans la qualité du fourrage.

Qui plus est, le contrôle des adventices est bénéfique non seulement la première année, mais aussi l’année suivante. Un avantage qui peut grimper à 700 euros par hectare. La pulvérisation est donc rapidement rentabilisée.

Adventices nuisibles et toxiques dans les prairies

Des dizaines d’adventices différentes poussent dans les prairies. Bon nombre d’entre elles n’ont pratiquement aucune valeur nutritive. Les adventices donnent également moins de kg de matière sèche par hectare. En ce sens, elles sont nuisibles. Les adventices nuisibles les plus connues dans les prairies sont la capselle, le pissenlit, le mouron blanc, la renoncule, le chardon des champs et le rumex. Comme son nom l’indique, la renoncule âcre a un goût piquant et est même un peu toxique. Le bétail a tendance à l’éviter. Elle n’est plus toxique une fois ensilée. Le séneçon jacobée est toxique pour le bétail dans les champs et en silo. Les problèmes liés à cette plante jaune vif se multiplient depuis quelques années. Fréquemment semée sur les accotements, elle se propage au départ des routes. Ouvrez l’œil. Le séneçon jacobée peut causer de graves problèmes de santé au bétail.

Le meilleur moment pour désherber les prairies

Il est essentiel de contrôler les adventices pour obtenir une plus grande quantité de fourrage grossier de meilleure qualité au sein de votre exploitation. Vous économiserez sur les coûts des aliments concentrés. Le désherbage des prairies peut se faire du début du printemps à l’automne. En général, on considère que le mois de mars ou avril, avant la première coupe, constitue le moment idéal pour désherber. Si ce n’est pas possible, par exemple parce que les conditions météorologiques ne le permettent pas ou parce que le champ est trop humide, le désherbage peut également s’effectuer plus tard. Veillez à ce que les adventices aient suffisamment poussé après la fauche ou le pâturage afin de vous assurer un désherbage efficace. On recommande en général d’attendre 2 à 3 semaines après la fauche. Remarque : comme la plupart des produits sont assortis d’un délai avant récolte ou de pâturage de 1 ou 2 semaines, mieux vaut ne pas reporter le désherbage trop longtemps.

Il n’est pas non plus rare de désherber en automne. En cette saison, le désherbage cible principalement le rumex. Le contrôle des adventices dans les prairies peut donc s’avérer très efficace en automne.


Herbicides

En Belgique, on utilise fréquemment plusieurs herbicides contre les adventices. Afin de contrôler un spectre d’adventices aussi large que possible, nous conseillons toujours d’utiliser Cirran avec un autre produit dans les prairies. Pour trois raisons :

  • Cirran est un produits à très large spectre ;
  • Cirran a un effet sur les adventices que d’autres produits ne permettent pas de combattre ;
  • Cirran peut tout à fait être associé à d’autres produits.
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Conseils

2 l/ha Cirran® + autre produit

  • Mélange puissant qui agit sur les adventices les plus courantes
  • Grande efficacité sur le chardon des champs, la renoncule, la capselle, le mouron blanc, le pissenlit et le rumex
  • Dès le printemps, si les conditions sont propices à la croissance

 

Cirran ® est une marque déposée de Nufarm. Utilisez les produits phytosanitaires dans le respect des mesures de sécurité. Lisez l’étiquette et les informations sur le produit avant toute utilisation.


Une augmentation de la quantité de fourrage issu de votre propre exploitation améliorera votre résultat d’exploitation. Un gain qui peut grimper à 700 euros par ha.

Paul van der Kooij - Technical Advisor Benelux

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Cirran

  • Numéro d’agrément : 6490P/B et L01814-090
  • En prairies.
  •  En céréales (froments, orges, épeautre, avoines, triticale et seigle).
  • Destiné à l’usage professionnel.
  • Emballage: 2 x 10 l.

 

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