zones herbeuses : definition
Les zones herbeuses, dans le milieu des JEVI, sont définies par les abords de réseaux de communication engazonnés :
- Accotements routiers,
- Abords de chemin de fer,
- De zones portuaires,
- De sites industriels.
Ces zones, interdites au public, sont souvent délaissées et beaucoup de problématiques peuvent être mises en évidence :
- Salissement par divers détritus (plastiques, bouteilles, rejets divers, etc.)
- Risque de départ de feu (broussailles sèches)
- Implantation de plantes invasives : Raisin d’Amérique, Polygonum bambou (Reynoutria japonica),
- Multiplication de plantes fortement allergisantes : Berce du Caucase, Ambroisie à feuille d’armoise, etc.
A noter : les zones herbeuses, telles que définies ci-dessus, ne rentrent pas dans le périmètre d’interdiction des produits phytosanitaires conventionnels défini par la Loi 2014-110 et son Arrêté du 15/01/21 ainsi que la Loi 2015-992.
PLANTES INVASIVES ET PLANTES ALLERGISANTES
En dehors de la pollution extérieure (bouteilles, déchets alimentaires, canettes en aluminium, emballages, …) qui représentait près de 77 000 T de déchets abandonnés le long des routes nationales, les zones herbeuses peuvent être infestées par des plantes dites invasives dont certaines sont aussi des plantes fortement allergisantes pouvant entrainer un risque pour la santé humaine.
PLANTES INVASIVES
Ces plantes peuvent avoir un impact néfaste sur l’environnement, la biodiversité et représentent potentiellement des risques pour la santé humaine.
En France, une centaine d’espèces sont considérées comme invasives.
Certaines espèces peuvent provoquer des risques graves pour la santé humaine :
- Les Ambroisies (Ambroisie à feuille d’armoise et Ambroisie trifide) qui émettent un pollen hautement allergisant
- Le Houblon du Japon: liane rampante qui colonise les berges des rivières et qui présente les mêmes risques allergisants que les Ambroisies
- La Berce du Caucase qui provoque de graves brulures de la peau par sa sève. Cette plante se démultiplie fortement en France, notamment le long des axes routiers.
METHODES DE LUTTE
- Solution alternative: méthode manuelle et outillée (coupe et arrachage manuel), méthode mécanique (fauchage, girobroyage, arrachage etc)
- Solution chimique: traitement des zones infestées avec une spécialité adaptée et homologuée pour l’usage « Désherbage – Zones herbeuses » ou traitement des souches après abattage avec une spécialité homologuée pour la dévitalisation des souches.
ICADE® :
Désherbage zones herbeuses – en plein (4 L/ha) 1 application an entre mars et août
Désherbage zones herbeuses – en localisé (4 L/ha) 1 application tous les 2 ans entre mars et août, sur maximum 20% de la surface
Désherbage zones herbeuses – en localisé (2 L/ha) 1 application tous les 2 ans entre septembre et octobre, sur maximum 10% de la surface
Profil technique :
- Efficacité: très large spectre d’action et contrôle durable sur dicotylédones herbacées, semi-ligneuses ou ligneuses, même difficiles.
- Eradication des plantes invasives: Contrôle et éradication des plantes invasives, notamment toxiques : Ambroisie à feuilles d’armoise, Berce du Caucase, Raisin d’Amérique, etc.
- Formulation « sel »: sécurise l’application du printemps au début de l’été
Efficacité : T+ 12 mois
Pour en savoir plus :
EVADE™ :
Traitements généraux – Dévitalisation (8 L/ha) – application toute l’année.
Volume maximal de bouillie : 1 L/m² de souche. Application par badigeonnage en utilisant une bouillie à 30 L/hL sans dépasser la dose maximale de produit de 8 L/ha.
Profil technique :
- Efficacité: très large spectre d’action et contrôle durable sur plantes ligneuses, même difficiles.
- Large spectre d’efficacité: Contrôle d’un grand nombre d’espèces arbustives (voir fiche technique).
- Formulation « sel »: Sécurise l’application du printemps au début de l’été.
Sa formulation spécialement adaptée (triclopyr sel) lui confère une grande sécurité d’emploi en limitant considérablement les risques de volatilité.
Depuis une dizaine d’années, de nombreux textes, Français et Européens, réglementent l’introduction et la propagation de certaines espèces animales ou végétales. Depuis fin 2022, 96 espèces sont concernées, 54 animales et 42 végétales. Ces espèces préoccupantes sont interdites d’importation, de transport, de commercialisation, d’utilisation, de culture d’introduction dans l’environnement.
Impact économique : la mise en œuvre de la lutte contre les espèces exotiques envahissantes et de leurs impacts en France et dans ses Territoires d’Outre-Mer se chiffrait à 395 M€ par an entre 1993 et 2018.
Pour en savoir plus :